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Au nom du stade

Robert Poirier de Rennes à Mexico, une carrière dédiée au sport

ROBERT POIRIER A L’HUMILITÉ CHEVILLÉE AU CORPS et incarne la noblesse de ces grands hommes qui ont su garder leur simplicité et leur modestie naturelles, malgré les titres, les médailles, les honneurs. Aussi, quand il a appris que le nouveau stade couvert d’athlétisme de Rennes porterait son nom, il confie avoir ressenti de l’étonnement, « Je ne m’y attendais pas, j’étais dubitatif ». Un sentiment qui évolue le jour où il découvre, en décembre 2014, son patronyme en lettres capitales inscrit sur l’arrondi de la structure. « A ce moment-là, j’ai éprouvé une émotion très forte », admet-il. 

L’homme reste discret et c’est auprès de ses plus proches qu’il faut aller chercher « le compliment ». Ainsi, son épouse, Marcelle, livre que cette reconnaissance de son glorieux passé sportif et de son investissement, l’a ravie : « Il le mérite, il s’est entièrement consacré au sport. Je suis très contente pour lui. Robert est humble, juste, honnête et rigoureux. C’est un battant, il va toujours de l’avant. Il est très honoré, très content et surpris à la fois ». Son fils aîné, Patrick, y voit également l’aboutissement d’une vie vouée à l’athlétisme et à sa ville, Rennes : « Vu de ma fenêtre, c’est cohérent. Forcément, je suis fier et je montre, négligemment, les photos et les articles à mes amis », sourit-il. Alain, le fils cadet, exprime quant à lui un sentiment de légitimité, « par rapport à l’ensemble de sa carrière, sportive et professionnelle, cela a du sens. Ca récompense aussi son attachement et son amour sans faille à sa région. Même quand il était ailleurs, il a toujours défendu Rennes et la Bretagne. C’est aussi rendre hommage à sa fidélité envers ses valeurs et son club de toujours, le Stade Rennais d’Athlétisme ». 

Ses valeurs ? « L’humilité et l’honnêteté, le travail et la rigueur, la droiture dans n’importe quelle circonstance… mon père m’a transmis tout cela, et il n’a jamais oublié d’où il venait », précise Alain Poirier.

"Même s’il y a aujourd’hui une certaine rivalité entre les deux grands clubs du département - le Stade Rennais et le HBA (Haute Bretagne Athlétisme) - tout le monde se retrouve autour de ce beau stade et se réjouit de disposer d’une telle salle. Nous pourrons l’utiliser à l’automne 2015, et nous avons hâte !"


- Marcel Joannic, Président du Comité 35 d’Athlétisme -

"Voilà des années que l’on attendait ce genre de structure ici en Bretagne. Les derniers championnats indoor de notre région, en décembre, ont dû être délocalisés à Nantes. C’était la dernière fois ! Je suis ravi, d’autant plus que la salle est très, très belle. Nous avons déjà fait des demandes pour accueillir des championnats nationaux."

 

- Jean-Marc Beraud, Président de la Ligue de Bretagne d’Athlétisme -

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  • 5 fois Champion de France FFA du 400 mètres haies
  • Recordman de France du 400 mètres haies en 1963 et en 1965 (record qu’il conservera près de 10 ans, battu en 1974 par Jean-Claude Nallet, détenu depuis 1995 par Stéphane Diagana en 47 s 37)
  • 31 sélections internationales
  • 2 sélections aux Jeux Olympiques (Tokyo 1964. Mexico 1968)

Médaillé de bronze au Championnats d’Europe de Budapest en 1966

Vainqueur de la Coupe d’Europe des Nations en 1965

Champion du Monde Militaire en 1965

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AU NOM DU STADE

"« Dans les années 1960, j’étais jeune minime, puis cadet. Je me souviens qu’à l’époque Robert Poirier était alors l’un des athlètes phares de l’Equipe de France. Puis, il a été un grand dirigeant, notamment comme DTN »


- Jean-Marc Beraud, Président de la Ligue de Bretagne d’Athlétisme -

Robert Poirier, une carrière
sportive

Jean Huitorel, l’entraîneur emblématique du Stade Rennais


Au stade Jean Bouin, en 1942, Jean Huitorel (dossard n°52) remporte le 3000 m au championnat de France universitaire.

CELUI QUI, JEUNE « ÉLÈVE MAÎTRE » À L’ÉCOLE NORMALE D’INSTITUTEURS DE RENNES, N’ETAIT PAS TRES BON EN SPORT, VA DEVENIR UN ATHLETE ACCOMPLI. « J’ai débuté cadet par le 80 mètres haies. En junior, j’aurais dû fort logiquement passer au 110 mètres haies, mais je n’étais pas assez puissant, c’est donc par défaut que je me suis retrouvé sur le 400 mètres haies. Lors de ma première compétition dans la discipline, au Stade Courtemanche en 1960, j’ai fait un chrono d’1 minute 07. C’était parti, j’étais lancé », se souvient Robert Poirier.

Les épreuves s’enchaînent et les temps se réduisent. De 1’07 en 1960, il passe à 1’03 l’année suivante, puis sous la minute en 1962 avec un temps de 55,8 secondes, et de 53,8 en 1963. « En 1964, j’ai battu le record de France en 51 secondes », nous rappelle l’athlète. Enfin, en 1966, il court en 50,3 secondes. Vite repéré, Robert Poirier est sélectionné pour la première fois en Equipe de France en 1962 à Bordeaux. Le palmarès qu’il se construit alors est exceptionnel, marqué notamment par deux records de France et deux participations aux Jeux Olympiques !

Pourtant, l’homme reste simple face à son succès. « J’étais un élément de l’Equipe de France d’Athlétisme, un modeste composant, d’autant plus qu’à l’époque l’Equipe était luxuriante (Jazy, Bambuck, Piquemal, Delecour, Nallet, d’Encausse… NDLR), j’étais juste l’un de ceux qui ramenait des médailles », concède-t-il.

ATTENDU DEPUIS LONGTEMPS, LE STADE COUVERT D’ATHLÉTISME DE RENNES est inauguré le 5 juin 2015. Implantée à Villejean, l’enceinte s’inscrit dans le cadre du développement d’un campus d’excellence sportive, sur les anciens terrains de l’UER d’EPS (Unité d’Enseignement et de Recherche d’Education Physique et Sportive) dont Robert Poirier fut le directeur.

Le budget est de 12 millions d'euros, dont 5,5 millions sont pris en charge par le Département d’Ille-et-Vilaine, 1,5 millions par Rennes Métropole, 3 millions par la Région, et 2 millions par l'État. On doit son architecture au cabinet Chabanne et Partenaires. D’une superficie globale de 5 830 mètres carrés, il abrite un anneau central de 200 mètres divisé en 6 couloirs avec des virages relevés, et 6 pistes de sprint de 60 mètres. Lancer de poids, saut à la perche, saut en hauteur et saut en longueur seront pratiqués au centre de cet anneau.

Le stade pourra accueillir 1 200 spectateurs, avec 500 places assises et 700 places dans la coursive.

Engagé sur le dossier, Robert Poirier a énergiquement contribué à sa réalisation. « J’ai emmené Jean-Louis Tourenne (Président du Conseil Général de 2008 à 2015) voir le stade couvert de Val de Reuil, près de Rouen. Nous avons alors constaté qu’une telle structure entrait dans le budget du Département d’Ille-et-Vilaine. Puis, nous avons fait tous deux le tour de Rennes pour trouver un site d’implantation », raconte l’ancien athlète.

A Rennes, le premier stade couvert d’athlétisme de Bretagne

« JE SUIS NÉ LE 16 JUIN 1942, RUE DE L'ARSENAL. Je suis Rennais de souche rennaise ! », lance Robert Poirier. Fils unique d’un foyer très pauvre, « à l’image des familles dont parlait Coluche, celles aux fins de mois difficiles dès le 1er jour du mois… », précise-t-il, il n’a, dans son enfance, accès à aucun loisir, si ce ne sont ceux qui ne coûtent rien, comme la lecture. Une occupation qui fait sans doute de lui un élève brillant. Aussi, à l’issue du collège, ses professeurs l’inscrivent au concours d’entrée à l’Ecole Normale d’Instituteurs. Il est reçu, mais il a également réussi le concours d’entrée à l’Ecole des Apprentis de la SNCF. « Mes parents, malgré le très gros sacrifice que cela leur demandait financièrement - et je leur en suis encore aujourd’hui très reconnaissant - m’ont laissé le choix. Je suis entré à l’Ecole Normale en 1958. C’est là que j’ai rencontré mon Maître – avec un M majuscule - Jean Huitorel », se rappelle-t-il.

Une vie simple

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La rencontre

« NOUS AVONS TOUS, JE CROIS, UN MAÎTRE. Le mien s’appelle Jean Huitorel. Un professeur exceptionnel. Au-delà des sportifs, il formait des hommes. Au Stade Rennais d’Athlétisme, où il était entraîneur, on entrait athlète, on ressortait citoyen », livre, non sans émotion, Robert Poirier.

De son côté, le Maître, aujourd’hui âgé de 94 ans mais dont la mémoire et la fringance sont celles d’un jeune homme, se souvient avec exactitude de ce jour-là : « le vendredi 18 septembre 1958 ! », lâche-t-il de sa voix, certes éraillée par les années passées à « crier » au bord des pistes d’athlétisme, mais encore très alerte. En 1958, Jean Huitorel est alors depuis 7 ans le professeur d’Education Physique et Sportive de l’Ecole Normale de Rennes. En ce début d’année scolaire, Robert Poirier n’est pas un grand sportif : « J’étais le dernier en sport ! Pensionnaire, je n’avais pas les moyens de sortir, alors je m’entraînais, je courais. A l’été 1959, j’ai gagné le décathlon de l’école », sourit-il. Jean Huitorel se souvient en effet d’un garçon assurément déterminé et grand, mais qui n’avait rien d’extraordinaire, « il avait de longues jambes mais il était un peu efflanqué. Qui aurait pu parier que 43 ans plus tard il serait appelé pour prendre le poste de DTN (Directeur Technique National) de l’Equipe de France d’athlétisme ! ».

Le Maître reconnaît qu’à l’époque Robert Poirier faisait déjà preuve d’une volonté hors du commun, que s’il n’était pas très rapide, il avait « une bonne caisse », des qualités d’endurance. « Et puis, il acceptait l’entraînement que je lui soumettais, il se pliait à la discipline et à ce que tout cela exigeait de sacrifices ».

Les deux hommes ont, depuis 57 ans, écrit une histoire commune et scellé une amitié indéfectible, semblable aux amours paternel et filial. Leurs deux noms sont profondément associés à l’aventure de l’athlétisme breton. Ils sont aujourd’hui unis pour la postérité, inscrits aux frontons du nouveau stade couvert d’athlétisme, puisque la tribune d’honneur du site porte le nom de Jean Huitorel.

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Le Maître

IL EST DES PARCOURS EXCEPTIONNELS QUI INSPIRENT LE RESPECT et des choix engagés qui forcent l’admiration. La vie de Jean Huitorel éveille ces deux sentiments. En se plongeant dans la lecture de son livre, Jean Huitorel, itinéraire républicain d’un éducateur engagé, on prend toute la mesure de ce destin unique. De Camaret à Poullaouen, en passant par Paris, la Tunisie, l’Italie, les Vosges, l’Alsace, et Rennes bien sûr, l’homme, passionné de sport, épris de liberté et de laïcité, a mené sa barque avec détermination et ardeur. Aujourd’hui encore, Jean Huitorel, 94 ans donc, est formidable de vitalité. Il n’a rien oublié, ses souvenirs sont remarquables de précision. Né le 5 décembre 1920 à Paimpol, il passe une partie de ses jeunes années à Camaret, dont il se rappelle avec émotion et où il retourne toujours avec plaisir. Le sport, et notamment le foot, la course et le cyclisme, fait très vite faire partie intégrante de sa vie. Il part donc suivre des études à l’Institut d’Education Physique en octobre 1940, dans un Paris en guerre puis sous l’occupation. Avant de fuir ce Paris occupé, il sera, en 1942, champion de France universitaire du 3 000 mètres. « J’étais un coureur moyen, moi je voulais être prof de sport », déclare-t-il. En 1943, il trouve une filière pour passer du Finistère à l’Espagne. De là, il se retrouve en Tunisie, dans le Golfe d’Hammamet. Engagé dans la Première Division Française Libre de de Gaulle, dans l’infanterie, il fait à la Campagne d’Italie, « De Naples à la Toscane, en passant par Rome que nous avons libérée. Puis j’ai fait le débarquement en Provence, et la campagne des Vosges et d’Alsace », se souvient le résistant. La paix revenue, son diplôme en poche, Jean Huitorel enseigne à Brest, Guingamp et Quimper avant d’être nommé à l’Ecole Normale de Rennes. « C’était en 1951. J’y ai passé 25 ans, des années formidables ! », sourit celui qu’on appelle « Huito ». Il va alors consacrer sa vie au sport, à ses élèves et au Stade Rennais d’Athlétisme.

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« AU SEIN DU STADE RENNAIS, IL SE COMPORTA EN PROFESSIONNEL BÉNÉVOLE, en s’engageant corps et âme dans les missions qu’on lui a confiées (…) La manière dont il s’acquitta de sa tâche de conseiller technique régional et interrégional d’athlétisme doit servir de modèle à ceux qui embrassent cette carrière (…) Les valeurs humanistes, nous, ses élèves en avons tous été imprégnés. Il nous a appris à respecter l’Autre dans ses forces et ses faiblesses, donnant même au faible le sentiment d’être fort… », écrit Robert Poirier dans sa préface du livre de Jean Huitorel. Dès la fin des années 1950, ce dernier organise les premiers stages, les premières compétitions et autres championnats départementaux, régionaux, nationaux. Il fait de l’athlétisme le sport-roi de l’Ecole Normale de Rennes où il met en place le challenge inter-promotions pour tous les normaliens, dont la plupart étaient licenciés du Stade Rennais. Un succès, puisque même les têtes d’affiche de l’époque – Piquemal, Piacenta, Hébrard, Jazy, Mimoun… - viennent y participer. Les athlètes qu’il forme à Rennes s’illustrent dans les meetings nationaux, faisant la grande réputation du Stade Rennais d’Athlétisme. Il est donc aujourd’hui plus que juste de voir la tribune d’honneur du nouveau stade couvert arborer le nom de Jean Huitorel. Lui, l’homme taillé dans la pierre du bout de la terre bretonne, fier et droit, chaleureux et enthousiaste, sourit de cet honneur et lance un sincère : « Je suis content ! »

Le palmarès de Robert Poirier

DE COURTEMANCHE À COLOMBES EN PASSANT PAR CHARLÉTY, Robert Poirier a couru sur les pistes en cendré des stades du monde entier. Mais son cœur est resté à Rennes. Quand il revenait dans son pays natal, médailles scintillantes autour du cou, la ville était fière de son athlète. « Il est vrai qu’ici j’étais honoré par les institutions locales, je n’étais plus un membre de l’Equipe de France, mais le sportif de la ville. Je n’avais pas assez de recul pour mesurer tout cela. C’est maintenant que je m’en aperçois, quand je rencontre des gens de ma génération qui se souviennent de moi ou des jeunes qui savent qui je suis. C’est extraordinaire. Mais vraiment, à l’époque, je n’ai jamais voulu être la vedette locale et je n’évaluais pas ma renommée », raconte Robert Poirier.

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CEUX DE SA GENERATION QUI SE SOUVIENNENT BIEN DE ROBERT POIRIER, VOYAIT EN LUI à l’époque un sportif de haut niveau et également un homme intelligent. Aussi, rien d’étonnant de l’entendre raconter comment il a mis fin à sa carrière sportive. « L’arrêt de ma carrière coïncide avec l’arrivée des pistes synthétiques pour lesquelles je n’avais pas le profil morpho-physiologique. Ainsi, à Colombes, en juin 1968, je bats sur piste en cendrée l’Allemand Henninge. Quelques semaines plus tard, je cours mon dernier 400 mètres haies en compétition officielle aux JO de Mexico, où j’atteins la demi finale sur synthétique. Henninge sera lui médaillé d’argent », explique-t-il. Parallèlement, Robert Poirier est instituteur, et entre à l’Ecole Normale en qualité de professeur d’EPS. Il devient également professeur à l’UER d’EPS de Rennes. « Ma carrière dans l’administration sportive, technique et politique, a commencé là », ajoute-t-il.

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Pendant 37 ans, Robert Poirier mène sa carrière dans l’administration du sport comme il a conduit sa vie d’athlète, avec une saine ambition, avec droiture et engagement. Il prend rapidement la direction de l’UER d’EPS (Unités d’Enseignement et de Recherche en Education Physique et Sportive), puis devient Vice-Président de l’Université de Haute-Bretagne. En 1983, il est directeur du Service Régional de l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) de Rennes et l’année suivante Conseiller Technique au Cabinet du Ministre délégué à la Jeunesse et aux Sports, Alain Calmat. Il rejoint l’INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance) en 1985 en tant que Chef du Département du Sportif de Haut Niveau. De 1990 à 1997, il s’installe à Voiron, près de Grenoble, pour prendre la direction du CREPS Alpes Vivarais (Centre de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportives) avant de rejoindre celui de Toulouse. Parallèlement, Robert Poirier mène des mandats électifs, il est ainsi depuis 2012 Président du Club des Directeurs Techniques Nationaux. Il fut aussi Président du Comité consultatif du sport du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, Président de l’Office des Sports de Rennes, Président du Conseil Permanent des Chefs d’établissements du Ministère de la Jeunesse et des Sports…

Du prof de sport rennais au ministère d’Alain Calmat…

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En 2001, après la déroute de l’Equipe de France d’Athlétisme aux Jeux Olympiques de Sydney l’année précédente (zéro médaille), Robert Poirier est appelé pour en prendre les rênes. Il devient Directeur Technique National. Une lourde tâche l’attend alors : « Etre DTN demande beaucoup d’énergie, d’autant plus à l’époque où il a fallu serrer la vis. Peut-être ai-je été nommé un peu tard, à 59 ans, mais avec cette équipe, celle des Eunice Barber, Christine Arron, Muriel Hurtis, Medhi Baala, Stéphane Diagana, Jean Galfione… j’ai ressenti une grande fierté, notamment lors des Championnats du Monde de Paris de 2003, où nous avons remporté 8 médailles ! », dévoile-t-il.

Son rôle de DTN, Robert Poirier l’a pris très à cœur, et il n’a pas failli à sa mission, notamment celle de redresser cette Equipe de France, avec la rigueur et la vitalité que cela nécessitait. Il a d’ailleurs marqué les esprits. En mars 2005, il a pris sa retraite et retrouvé sa ville aimée, Rennes. 

L’athlétisme en Ille-et-Vilaine

41 clubs. Dont les 2 plus importants, le Haute Bretagne Athlétisme (HBA) et le Stade Rennais d’Athlétisme, sont les deux premiers clubs bretons.

6 149 licenciés.

La région Bretagne compte 15 182 licenciés.

Les athlètes Brétiliens sélectionnés en Equipe de France :

Victor Coroller

Stéphane Martelly

Amy Sene

Amor Ben Yahia

Ugo Mamba Sclick

Marine Vallet

Clément Gicquel

Solène Gicquel

Alban Lefeuvre

Emmanuelle Langlais

CREDITS


Textes : Morgane Soularue

Photos : Jérôme Sevrette, archives de Robert Poirier et de Jean Huitorel


Département d'Ille-et-Vilaine - Juin 2015

www.ille-et-vilaine.fr

Fin de carrière sportive

DTN de l’Equipe de France

la plus médaillée

Robert Poirier

L'athlète honoré à Rennes